Définition de la sophrologie

Le terme de Sophrologie signifie dans l’étymologie grecque¹ sos (bien portant, équilibre, harmonie, sérénité), phren (esprit, conscience), et logos (science, étude, discours, connaissance). Soit l’étude de l’harmonisation de la conscience.

La sophrologie a été conçue en 1960 par le neuropsychiatre colombien, Alfonso Caycedo, afin d’amener les patients à une prise de conscience et d’implication dans leur prise en charge.

Inspiré des techniques occidentales (hypnose, relaxation progressive de Jacobson, auto training de Schultz…) et d’une approche orientale basée sur la méditation issue du bouddhisme, du yoga, ou du zazen, il a affiné sa méthode sur le principe d’une approche par la relaxation dynamique de mouvements associés à la décontraction musculaire et respiratoire, et de sophronisations.

¹ CAYCEDO Alfonso, dictionnaire abrégé de sophrologie et de relaxation dynamique, 1972, Emegé.

La sophrologie n’a cessé d’évoluer, du domaine médical où elle a pris son essor, vers de nombreux secteurs diversifiés aujourd’hui (entreprise, sport, éducation…).

Aujourd’hui, la pratique de la sophrologie est largement reconnue dans son expérimentation au quotidien pour ses bienfaits.

Les 3 principes fondamentaux de la sophrologie Caycédienne

Parmi les principes fondamentaux de la sophrologie Caycédienne, 3 principes sont à retenir:

Le principe du schéma corporel comme réalité vécue

pour Caycedo, le schéma corporel est « le sentiment du corps »

L’intégration du schéma corporel, c’est être au plus juste avec le corps qu’on a aujourd’hui au présent. Le corps tel qu’il est et non pas comme on croit qu’il est. Le schéma corporel comme réalité vécue se définit comme l’expérience de l’accueil et de l’intégration des sensations dans l’instant présent.

Il s’agit de toutes les sensations diverses ressenties par les muscles, les articulations, les organes sensoriels. Le schéma corporel, c’est la perception que nous avons de notre corps en terme de volume, de forme et de taille, nos mouvements, nos déplacements, nos repères dans le temps ou l’espace, toutes nos sensations.

Le principe d’action positive

Nos pensées, nos émotions positives ont un impact sur le corps et le mental. Tout effet positif sur le mental a une répercussion positive sur le corps et inversement. C’est la capacité à aller chercher les ressources dans les souvenirs, ou les moments (passé/présent/futur) pour pouvoir intégrer les émotions positives.

C’est la valorisation de nos propres potentialités, de nos valeurs, qui agissent bénéfiquement sur notre conscience pour renforcer le bien-être. C’est l’accès à nos ressources positives qui va permettre de trouver un équilibre ou permettre de se réaliser.

le principe de réalité objective

C’est le principe de s’attacher à voir notre environnement tel qu’il est, dans l’accueil de ce que nous observons. Voir la situation telle qu’elle est sans chercher à la modifier. C’est l’acceptation de nos limites à voir les choses telles qu’elles sont sans chercher à porter un jugement, ou une appréciation. Cette prise de conscience de nos limites permet de nous détacher de nos tensions, de nos émotions, pour mieux appréhender le contexte. J’observe et j’accueille les choses comme si c’était la première fois.